mercredi 31 octobre 2007

pour Babou



Pour aujourd’hui je vous propose un hommage à Babou. Voici deux cartes postales de ma collection qui auraient pu en leur temps inspirer ce peintre. La laideur de la proposition architecturale est à son comble. Mais le peintre, avec son humour, en aurait produit une magnifique peinture aux surfaces lisses et tendues, aux couleurs vives et avec la perspective étirée des châssis nous aurions admiré des œuvres au regard distancié d’un peintre de grand talent.
Il s’agit de cartes postales promotionnelles éditées par les constructeurs. l’une d’elles nous donne l’information suivante :
Le modèle type et ses variantes ont été établis avec le concours du cabinet d’architectes G.P.A SARL 15 rue de Marignan 75008 Paris.
Même pas honte.

maquette vue du ciel




J’aime bien les cartes postales de projets architecturaux ou de maquettes. En voici une qui nous montre la maquette de l’Hôtel du département des Bouches du Rhône. Cette carte est très informative car elle nous donne le nom du maître d’ouvrage : Conseil général des Bouches du Rhône, celui du maître d’ouvrage délégué : SCIC-AMO, G3A, le nom du maître d’oeuvre: Alsop, OTH Méditerranée, Ove Arup, Hanscomb LTD et enfin le nom de l’architecte : William Alsop. La photographie est de Marc Lavit. la carte postale est éditée par le Conseil général du Département des Bouches du Rhône.
L’autre carte nous montre le même bâtiment construit cette fois et inscrit dans une vue aérienne de Marseille. L’architecte William Alsop est à nouveau nommé et le nom du photographe figure également : Camille Moirenc.
Mais ou est passé le préau rouge vif de la maquette ?

dimanche 28 octobre 2007

Holiday Inn en feu




L’école vient de recevoir Hervé TTrioreau pour un atelier avec les troisièmes années. Celui-ci nous a montré son travail qui s’inscrit très souvent in-situ et joue avec l’architecture. Bien évidemment, j’étais toutes oreilles ouvertes et yeux écarquillés. Il a ainsi évoqué des travaux en liaison avec, par exemple l’usine dessinée par Georges Mathieu, le F.R.AC de Carquefou dont il a signalé l’effondrement mais aussi et c’est là qu’intervient ma collection l’hôtel Holyday Inn de Sarajevo que Hervé TTRioreau a connu lors de la guerre. Lorsqu’il évoqua la couleur jaune canari du bâtiment je reconnus immédiatement une de mes cartes postales achetées il y a bien longtemps et qui trainait dans mon classeur “Boring Postcard” n°4. Je demandais à Hervé si il connaissait l’architecte mais il avaiit oublié. Rapidement je retrouvais ce nom sur internet :
Ivan Straus qui réalisa également le Musée de l’aviation de Belgrade. L’Hôtel fut construit d’après Hervé pour les jeux Olympiques de Sarajevo. Mais détail assez horrible sa couleur jaune canari semblait offrir une cible aux snipers. L’hôtel fortement endommagé pendant la guerre fut reconstruit et aujourd’hui on peut à nouveau y dormir.
On admirera l’ensemble brutaliste et on rêvera à un diner au le restaurant posé sur le toit qui semble à lui tout seul un beau petit exercice de style. Hervé TTrioreau a réalisé une pièce constituée de la reproduction de l’enseigne “Holiday Inn” en noir éclairée par des néons rouge feu qui donnent la sensation d’un incendie permanent. Le titre de la pièce évoque Ed Ruscha. Vous pouvez trouver toutes les informations concernant cette pièces et l’ensemble de son travail sur son site très riche.
Pour ce qui est de la carte postale c’est une édition SARS qui ne nous donne comme information que le nom de la ville.
Voilà un rangement bien mené et une carte postale qui portera maintenant le nom de l’architecte et une histoire bien plus riche et j’aime ça. Merci Hervé. Voici l'adresse de son site : herve.trioreau.free.fr

la Tour de Bretagne



De passage à Nantes ce mercredi pour rencontrer Jean-Michel Vaillant qui enseigne la gravure à l’Ecole des Beaux-Arts, je passe au pied de la Tour de Bretagne et je jubile.
Construite par Claude Devorsine, j’aime tout particuliérement les volumes du sol, la manière dont la Tour se pose étrangement sur un socle toboggan pour les autos. j’aime la couleur marron glacé des vitres et la solitude de la Tour dans son milieu un peu oui un peu comme la Tour Montparnasse. Elles évoquent pour moi de gigantesques résitances de circuit imprimé dont la trame urbaine serait un flux électronique.
La carte postale fait parti des éditions du Gabier Pierre Artaud et compagnie. C’est un cliché aérien Heurtier. la carte n’est pas datée.

Le Couteur au Mans manque moins depuis Claude



Claude Lothier vient donc d’ouvrir un blog “les vues du Mans qui manquent”. Il commence très fort en évoquant l’architecte Le Couteur qui a construit au Mans un immeuble d’habitations très fortement inspiré de Le Corbusier. Cet immeuble d’une belle élègance dont Claude sait souligner aux étudiants le dessin remarquable des piliers est visible sur une de mes cartes postales rangée actuellement dans le classeur cartes postales situées puisque le correspondant a très largement annoté l’image mais je crois que je vais devoir requalifier la destination de l’image vers les cartes postales d’architectes. L’imprimeur et photographe est A.Dolbeau au Mans. une piste pour Claude qui pourrait retrouver les clichés originaux. La carte est datée du 14 juin 1958 et il s’agit d’une véritable photographie au bromure.

mardi 23 octobre 2007

la toile de tente de Pompidou




Voici encore le Centre Georges Pompidou mais ce qui m’intéresse ici c’est l’étrange construction rouge qui est posée devant. Qui avait conçu ce très beau volume et que contenait-il ? Trop petit pour en avoir le souvenir j’aurais pu penser que Claude qui m’envoie ce cliché connaissait la réponse mais celui-ci ne se souvient pas non plus de ce petit bâtiment qui semble être en toile.
En tout cas c’est une belle carte postale éditée par O.V.E.T sans date. Claude fait remarquer que des visiteurs s’égarent sur les escaliers du dernier étage à l’extérieur ce qui est aujourd’hui totalement interdit.
Le timbre finement choisi est l’église de Firminy qui vient d’achever sa construction. La poste française a bon goût.

la famille de Guillaume Gillet ?




Une belle carte postale de Royan c’est toujours bon à prendre. Alors regardons celle-ci qui nous montre la maquette de la future extraordinaire église de Monsieur Gillet. Sur ce cliché le bâtiment semble un peu plus frêle qu’il ne le sera en réalité mais déjà quel élan, quelle merveille !!
Je comprends devant une telle maquette que le projet put être choisi. Le travail de photographie est aussi de bonne qualité. Mais au delà de cette image et du bâtiment lui-même cette carte postale possède une particularité : elle est signée H.Gillet. De plus elle est envoyée de Paris, rue St Romain le 5 octobre 1957. J’ai eu du mal à décrypter le texte qui ressemble peu ou prou à cela : Mon cher Père, comme vous êtes bon de vous êtes dérangé (?) je vous en suis comme mon garçon infiniment reconnaissante Votre toute dévouée H. Gillet.
Il s’agit donc d’une dame qui écrit et je le crois, non pas à un parent ( son père) mais à un prêtre qui pourrait s’appeler Riquiet (?). Je pense qu’il s’agit bien d’une carte envoyée par la famille de l’architecte, de sa mère ?
Il ne s’agit pas de son épouse puisque celle-ci se nomme Rose Gillet et ayant la chance d’avoir un ouvrage dédicacé par celle-ci il ne s’agit pas de son écriture. La carte postale n’a pas de nom d’éditeur mais possède l’inscription de G.Gillet architecte, B.Laffaille, R.Sarger ingénieurs, maquette EPI. Cela fait penser à une petite édition du cabinet de l’architecte par exemple et renforce l’idée d’un envoie familiale.
Mais je me trompe peut-être. Si la famille de Monsieur Gillet me lit d’abord je leur dis mon admiration pour Guillaume Gillet et je leur serais reconnaissant de me donner la solution à ce petit mystère...

lundi 22 octobre 2007

les vues du Mans qui manquent

Il faut savoir dans le Mans trouver les points de vue qui permettent de mettre le nez sur des architectures contemporaines et modernes, saisir les cadrages époustouflants d'un urbanisme à la française, parcourir la ville suivi d'une horde calme d'étudiants ébahis par les beautés de leur propre ville et sans rire, parfois, y découvrir de vraies merveilles comme la gare routière, l'immeuble de Le Couteur ou encore le restaurant inter-administratif. Pour tout cela suivez le guide, suivez Claude Lothier sur son nouveau blog :
http://lesvuesdumansquimanquent.blogspot.com/
n'oubliez pas son autre blog consacré à son travail :
http://leblogdeclaudelothier.blogspot.com
Régalez vous et venez voir le Mans.

hotel Panorama sur l'est de l'Allemagne






De retour d’un salon du livre à Caudebec, je vous montre mes trouvailles de livres tous achetés à mon ami Olivier qui tenait un stand. J’ai surtout remarqué que dans le grand livre rouge consacré à l’Art et à l’architecture en République Démocratique d’Allemagne un bâtiment ressemblait étrangement à une de mes cartes postales ennuyeuses. J’avais le secret espoir de pouvoir faire passer celle-ci des classeurs Boring Postcard à ceux des cartes postales d’architectes. Eh bien c’est chose faite puisque la construction est bien la même et après une brève recherche je la retrouve et peux comparer les deux images.
La carte postale est dans ma collection depuis longtemps et elle porte les mentions suivantes : Straub et Fischer, Meiningen, Reg.Nr.23 DDR 0,25 m. Au recto on lit et vous pouvez le voir sur l’image : Oberhof Thür.Wald, interhotel Panorama, haus der Freundschaft, FDGB, Erholungsheim “Fritz Weineck”.
La photographie du livre nous montre le bâtiment en construction et prise d’un autre point vue nous révèle la symétrie des deux constructions face à face. Sorte d’énormes pistes de saut à ski, de tremplins à fusée intersidérale, on peut remarquer le beau porte-à-faux et l’énorme caisson supporté par les pilotis.
Le livre daté de 1971 nous donne les indications suivantes : Oberhof interhotel “Panorama” Entwurff : Architktenkollektiv der Sozialistschen Fôderativen Republik Jugoslawien, Baukonzern Komgrap, Belgrad, direktor : dipl.-ing; K. Martinkovic.

dimanche 21 octobre 2007

l'eau s'infiltre

Quelques clics sur mon portable et internet répond à mes questions.
Voici un article qui vous éclairera autant que moi. Merci aux rédacteurs.
http://metrodoc.la-metro.org/Riches_heures/archtctr/sjean.htm

L'église de Grenoble de Monsieur Blanc






Me voici troublé.
Je trouve une carte postale représentant l’église St-Jean de Grenoble éditée par la Cigogne. Elle est datée de 1986 et je sais en la voyant qu’elle retrouvera d’autres cartes postales dans mes classeurs qui représentent déjà cet édifice. Mais en faisant les recherches je n’en crois pas mes yeux et découvre des changements fondamentaux dans la toiture du bâtiment. J’en suis à me demander s'il s’agit bien de la même église. Mais comment serait-il possible qu’une ville comme Grenoble, aussi riche soit-elle en architecture contemporaine, puisse posséder deux églises St-Jean aussi semblables ?
Il s’agit donc évidemment de la même église qui fut transformée mais pourquoi ?
Qu’est devenu ce magnifique toit ? Un incendie, un problème technique ? Un regret d’architecte ?
L’architecte est nommé sur les deux autres cartes postales. L’une est éditée par André et le nom Maurice Blanc est bien inscrit sur le verso. Il en va de même pour la carte éditée par Cim en cimcolor qui date la construction de 1972. Qui me donnera la réponse à cette transformation peu heureuse qui alourdit la bâtisse dont d’ailleurs la spécificité tenait à son plan en cercle et surtout à sa superbe structure de toit ?
Je me jette dans le guide d’architecture contemporaine de Messieurs Amouroux, Crettol, et Monnet et je trouve la description suivante :
page 89
boulevard Joseph Vallier
Architecte Maurice Blanc
ingénieurs René Sarger
J.P batelier
Bet cetac (?)
1965
caractéristiques : Église circulaire : diamètre 40m ; nef surélevée par 18 portiques préfabriqués en béton armé. Toiture auto-portante, à charpente en bois, en hyperboloïde. toiture coiffée par un chapiteau dentelé en bronze, mis en place par un hélicoptère. Éclairage zénithal, aucun vitrail.
C'est la première église en date construite selon cette forme qui correspond à une nouvelle organisation de l’espace religieux. Les fidèles sont groupés en amphithéâtre autour de l’autel. Faut-il voir dans cette adoption de l’assemblée en cercle la récupération par l’église, à son profit, des découvertes faites dans le domaine de l’animation ?
C’est un peu sévère. René Sarger est aussi, je crois, l’un des ingénieurs de l’église Notre-Dame de Royan et un spécialiste des hyperboloïdes.

samedi 20 octobre 2007

un lac et Dubuisson


Voici un exemple de fierté architecturale portée par la carte postale.
Au dos de la carte postale éditée par Elcé en Elcécolor on peut lire la description suivante:
N4708-Bordeaux Lac
Foire internationale de de Bordeaux
parc des Expositions, grand hall de 50850 mètres carrés, réalisé par la société d’aménagement urbain du nord de l’agglomération bordelaise (S.A.U.N.A.B)
Le bâtiment principal fait 847 mètres de long sur 60 mètres de large. Architectes : Monsieur Dubuisson premier grand Prix de Rome et Monsieur Francisque Perrier D.P.L.G.
superficie du Lac 160 hectares parc auto de 10000 places.
Tout est dit. La photographie accentue la perspective du bâtiment et l’horizon est presque touché. Mais la photographie est trompeuse et il suffit de lire l’article dans notre guide adoré pour comprendre :
page 44
palais des expositions
architectes d’opération J.Dubuisson F.Perrier
maître d’ouvrage : municipalité
Des motifs sculpturaux ont été peints sur 850 m de long en trompe-l'oeil; Démission inconcevable de l’architecte et du peintre.
Donc je me suis fait prendre par l’image et j’avais bien vu des motifs sculptés et non peints sur cette façade !
La carte a été envoyée en 1987 pour un concours et la réponse au jeu était :
“l’amitié est une âme en deux corps”.

l'eau vive de Monsieur Haüsermann






Je trouve dans le magazine “Pleine Vie” de ma mère un petit encart signalant que les bungalows de Monsieur Haüsermann viennent d’être réhabilités et que l’on peut y dormir à nouveau. Situés à Raon-l’Etape dans les Vosges et datant de 1967 (comme moi), ils sont en béton projeté.
Il se trouve que le lendemain de la lecture de cet encart je trouve une carte postale éditée par Estel, production Leconte et que ces bungalows sont désignés sous le nom de Motel “l’eau vive”. Le hasard...
Je cherche dans mes classeurs et je retrouve une autre carte postale représentant les maisons coquillages du Motel l’Eau-Vive. La carte est une photographie Marck, imprimerie Pierron. Il y a même le numéro de téléphone ce qui tenterait à prouver qu’il s’agit d’une carte éditée par le Motel lui-même.
Voici les cordonnées des bungalows si vous voulez y passer une nuit, ce que j’aimerais faire moi aussi :
Museumotel
13, rue J-B Demange 88100 Raon-l’Etape.
Téléphone : 03 29 50 48 81
www.museumotel.com

N’oublions pas de consulter notre guide d'architecture contemporaine (1972) :
page 168
"motel “eau vive”
1967
Caractéristiques : moyen technique : projection de béton sur armature métallique.
Isolation : revêtements moltroprène. Portes et pare-douches en polyester.
Prix d’une coque : 12 000f. Coût total : 300 000f.
Réalisé suivant une technique habituelle à Haüsermann, ce motel se compose d’un pavillon central (R+1) regroupant salle de restaurant et logement de fonction, et de neuf coques autonomes qui sont autant de chambres. Cette architecture hôtelière dépayse par son authenticité. Pour une fois la solution choisie n’a pas été l’exotisme des siècles passés. Il faut tout de même regretter un aménagement intérieur traditionnel."
Voilà qui est dit.

lundi 15 octobre 2007

Sauvons l'estuaire, pétition

Merci de bien vouloir signer la pétition contre la création d'un port méthanier sur l'estuaire.
http://www.sarl-pci.com/lapetition/index.php?petition=10&signe=oui

dimanche 14 octobre 2007

le Palais des Congrès



Royan, voici ton Palais des Congrès à sa grande époque, celle ou il n'était pas vitré trahissant le génie des volumes, le plaisir des passages entre l'intérieur et extérieur. maintenant un écran de verre bouche le volume et ne reflète même pas la mer. Il faudra revenir sur cette erreur architecturale majeure (dégradation) et redonner à ce bâtiment sa majesté.
Nous avons ici une carte postale éditée par Cap en real-Photo et non datée et une carte éditée par Tito envoyée en 1961.

le portique, la plage


On comprend bien ici ce qu'était le portique. Une sorte de passerelle entre les deux parties de la courbe du front de mer donnant la sensation d'être sur un paquebot. Un poste d'observation de l'horizon, permettant à de nombreux perspectivistes de pointer l'infini dans un ciel bleu. Parfois le parking servait de scène et les spectateurs sur le balcon profitaient du spectacle.
Une très jolie carte Tito envoyée le 21 avril 1959.

la pointe du clocher


Nous sommes sur la plage de Royan vers 1960. Les enfants glissent sur de gros ballons mous et le ciel est maintenant écorché par la pointe de l'église de Monsieur Gillet. C'est une carte postale Tito affranchie donc très précisement le 6 septembre 1960. Elle est en véritable photographie au bromure.

Depuis le portique vers la gauche


Et hop! le photographe se tourne vers la gauche et nous montre une vue panoramique du front de mer. Deux Panhard bien garées et la plage couverte de cabines de bain. l'auditorium n'est pas construit.
C'est une carte postale éditée par Cap envoyée le 15 juillet 1959.

Depuis le portique


Comment a-t-on pu penser que cette vue formidable sur un ensemble architectural devait être détruite ?
Qui a eu cette pensée folle de détruire un casino somptueux, chef-d'oeuvre des années cinquante et un portique, extraordinaire balcon marin et porte d'entrée sur la mer pour un plan d'urbanisme moderne ?
Mais qui peut être aussi bête ? Qui ?
Il ne nous reste que les cartes postales pour jubiler de ce point de vue, une carte postale Flor envoyée en 1969.

Royan en chantier



Une autre trouvaille de ce jour, voici la plage et le front de mer de Royan. On peut grâce à la fonction macro voir l'église en construction qui passe par dessus les toits tout neufs de la ville et le casino lui aussi en construction à gauche. C'est une carte postale CAP en Réal-Photo. Elle n'est pas datée.

le tournesol de Carros et de Chatelaillon






En ce dimanche, je reviens d’un salon à Petit Couronne. Je fréquente peu les salons de cartes postales mais la foire à tout d’Elbeuf ce matin était tellement décevante...
Et puis j’avais rendez-vous avec des vendeuses de cartes que je croise régulièrement sur les foires et qui avaient un stand à Petit Couronne, alors pourquoi pas.
Je suis revenu avec 93 cartes postales... oui 93.
C’est bien non ? Dans ces salons je pense souvent à Tom Phillips qui parle très bien de ces lieux.
Je vous montre une sélection liée à l’actualité de ces derniers jours donc piscines Tournesol et Royan et un peu d’autres choses.
Commençons avec une carte postale de Carros (06) en vues multiples qui nous montre le dessus de la piscine Tournesol. Il s’agit d’une édition La Cigogne, les photos sont de G.Chassagne. Elle n’est pas datée mais vu l’ambiance, je dirais les années 80.
Les autres vues nous montrent une ville moderne et assez intéressante. Il faudra aller voir.
Puis voici une carte de Chatelaillon dont vous avez déjà vu la piscine Tournesol; la voici ouverte. Il s’agit d’une édition Bos, en édition de luxe. Elle n’est pas datée.

samedi 13 octobre 2007

Grand Quevilly construit son église





Parfois petit à petit les choses se rassemblent.
Il y a quelques années j’ai acheté deux photographies d’un chantier montrant la construction d’un bâtiment soutenu par une forêt d’échaffaudages et présentant une belle courbe fine; je sentais que ces images pouvaient être celle d’un grand hangard ou d’une usine. Les photographies étaient montées sur un bois épais un peu à la mode de ce que faisaient les clubs photo il y a quelques années, elles n’étaient pas datées ni référencées mais le vendeur m’indiqua qu’il s’agissait d’un bâtiment de la région. Puis quelque temps après j’achète une carte postale représentant l’intérieur d’une église de Grand Quevilly en Seine Maritime. La courbe est semblable ainsi que la matière. L’ouverture sur la gauche est identique, il ne fait aucun doute qu’il s’agit du même bâtiment. Un peu par hasard, lors d’une visite à Grand Quevilly je me perds car on se perd facilement dans cette banlieue de Rouen et surgit soudain l’église. Et puis sur internet je trouve il y a quelques jours la carte postale de la maquette de l’église Sainte-Bernadette. Je vous montre donc l’ensemble de ces images.
La carte postale de la maquette semble avoir été éditée par l’architecte lui-même Monsieur Caron. C’est une véritable photographie et une citation est inscrite:” Nous bâtissons la cité Fraternelle, l’ample cité des hommes de Dieu”. Grand Quevilly et Petit Quevilly sont nommés. La carte postale de l’intérieur est une exclusivité Ellebé de Rouen et elle est aussi en véritable photographie. L’architecte est nommé mais aussi et c’est intéressant le sculpteur P.Székely. Celui-ci ne m’est pas inconnu et je possède d’autres cartes avec ce nom. Aucune des deux cartes n’est datée.

Aujourd'hui cette église a été détruite par l'abandon successif de la Mairie, du Diocèse et des institutions culturelles.
Personne n'ayant considéré que cette église par sa forme, sa technique constructive très rare, son histoire ne devait être maintenue dans son paysage et sauvegardée.
C'est une honte pour le Patrimoine Moderne et Contemporain. Un tâche indélébile sur la gestion du Patrimoine par ces trois institutions.

le tournesol de Roquebrune cap-Martin



Au bord de la mer la piscine Tournesol est posée, ouverte au soleil. Une bien jolie vue aérienne, un peu loin mais intéressante tout de même. Elle n'est pas datée et le nom de l"éditeur est illisible.

le tournesol de Poix de Picardie



Une multi-vues de la ville de Poix en Picardie qui est heureuse de sa piscine Tournesol. Il s'agit d'une édition Mage.Pas de date.