dimanche 15 juin 2008

que Serra Serra




J'ai fait la promenade. Elle fut magnifique.
Richard Serra connaît parfaitement les yeux, les pieds et le poids. il reconnaît les lieux et y pose (si c'était si simple) des morceaux de matière arrachés à l'industrie lourde, la même qui a produit la dentelle structurelle du Grand Palais. Ils sont des écrans aux ombres, des chutes permanentes et des espaces entre lesquels nous nous déplaçons en totale surprise.
J'ai glissé mes doigts sous ces plaques, preuve de leur légèreté.
c'est de la grande architecture.
Les photographies sont de Claude Lothier. Merci Claude.

Greetings from Las Vegas



Merci de lire l'article précédent. Merci à mon nouveau Lumix DMC-FX 35. Un petit bijou. Tu vois Alan je reste fidèle à Panasonic. Mais j'ai bien suivi tes conseils tout de même.

Learning from Las Vegas





Mon amie Kate vient de m'offrir l'enseignement de Las Vegas par Venturi, Scott Brow et Izenour chez Mardaga éditeur. Je suis troublé. L'analyse qui est faite de cette ville est passionnante et parfaitement claire. J'aime particulièrement la manière dont les auteurs réussissent à nous démontrer que finalement ce type d'urbanisation et de construction (l'enseigne est le bâti) peuvent devenir un monde digne, une source d'inspiration et l'invention d'un nouveau type de lieu. Par exemple, comment une ligne de lampadaires inutiles parce que la ville est une flambée lumineuse, structure et construit le lieu. Mais évidemment, ce livre se pose aussi comme un plaidoyer contre (même si les auteurs s'en défendent) une architecture-monument qui ne se satisfait que d'elle-même comme un autre type d'enseigne, celle de l'époque, un brutalisme d'école.
Pour bien comprendre, mieux que je ne peux le faire, il suffit de lire l'analyse qui est produite entre Crawford Manor de Paul Rudolph et la Guild House de Venturi et Rauch les auteurs du livre. Maintenant je suis un peu perdu... Naturellement (si la nature y est pour quelque chose) mon inclinaison irait vers le premier. Mais si l'on suit les auteurs très perspicaces on peut trouver que finalement leur position contre l'image accusée d'un héritage moderne est juste. Mais également je sais que mon inclinaison est solide et que aimer une forme n'est pas en nier une autre. C'est aussi comme cela que j'ai appris à regarder l'architecture. J'ai d'abord aimé une image avant d'aimer un programme même si la connaissance de celui-ci conduit à en aimer une forme d'image... C'est insoluble donc. Il s'agit de travailler avec la projection mentale, avec ce que l'on ajoute, bref d'admettre que l'on fabrique en tant que spectateur autant le bâtiment que le bâtiment lui-même. Tiens cela me rappelle quelque chose... On pose toujours derrière notre regard une certaine forme iconique de bâtiment modèle. Pour moi cela sera toujours et c'est aussi une forme d'étalonnage cultivé, les œuvres de Le Corbusier et Royan. Puis-je, dois-je, m'en séparer pour retrouver une certaine candeur joyeuse ? Le pli est pris, mais des plis il peut y en avoir beaucoup et vous me verrez peut-être d'ici peu aimer le "long Island Ducking". (en fait je l'aime déjà...)
N'oubliez pas de lire ce livre si ce n'est déjà fait. Mais cela me redonne l'envie furieuse de lire à présent l'ouvrage la ville franchisée de David Mangin et de voir comment celui-ci travaille cet héritage.
Je vous montre deux cartes postales de Las Vegas arrivées dans ma collection suite à l'achat d'un lot. Finalement, elles trouvent leur place ici. Nous avons The Frontier Hotel sur Las Vegas strip qui est "Know as the Friendly Hotel the frontier hotel offers great star entertainment and services. La photographie est de Don Ceppi, éditée en Plastichrome elle fut expédiée en 1980. L'autre nous montre le MGM Hotel. This 120 millions dollars structure is one of the most elaborate entertainment centers on the fabulous Las Vegas strip. Elle fut expédiée en 1985.