mardi 28 avril 2009

un peu loin et un peu petit



Parfois les cartes postales sont dites multiples.
Vous connaissez ça.
Pour le même prix l'expéditeur avait droit à plusieurs photographies censées rendre mieux compte du lieu ainsi décrit.
Pour les collectionneurs c'est décevant toujours. Les images sont petites et ne donnent pas toujours un aspect intéressant des lieux. Reste le jeu graphique des fenêtres qui offrent un goût du style de l'époque. On dit aussi que les vues multiples existent aussi en vues simples. Il faut donc être patient...
Voici Châtelaillon en Charente Maritime. Et voici dans un coin sa piscine Tournesol. Là, je me dis qu'il me faudra trouver la vue simple de cette piscine de Monsieur Schoeller, architecte. En attendant je me contente de ça.
Il s'agit d'une édition Artaud expédiée en 1987.



Parfois les cartes postales ne savent pas nous montrer l'essentiel.
le photographe certainement perplexe sur le sujet qu'il a à photographier finalement ne photographie rien.
Je veux dire rien de déterminé.
par exemple ici sur cette carte Cusco, titrée Canellas (Costa Brava) vue partielle on se demande ce qui est partiel ...
La vue de la plage ? La vue de la Villa ?
La vie de la plage est prise d'un peu loin, la mer n'est pas mise en valeur ni les baigneurs et encore moins les beaux rochers.
Et la Villa magnifique d'ailleurs (qui a déclenché mon achat) est prise de trop loin. On devine pourtant une œuvre d'architecte, quelque chose qui pourrait faire penser à Josep Lluis Sert auquel nous devons la Fondation Maeght.
Le blanc, les lignes lyriques et les effets sculpturaux sont en effet très bien dessinés. On remarquera ce qui semble être une jardinière suspendue tout le long de l'édifice. Mais qui est l'architecte de ce bâtiment ?
Auriez-vous le nez fin ?


dimanche 26 avril 2009

Fiat Lux




J'aime vraiment ça.
Les miracles des boîtes à chaussures.
Parmi des bretons en costumes folkloriques, des puits alsaciens bordés de géraniums et des vues d'avion des monts d'Auvergne je trouve ces deux cartes postales italiennes.
Superbes...
Il s'agit de Sestriere. La carte postale nous donne Alberghi Duchi d'Aosta e la Torre. Edition S.A.E.S en Vera fotografia Omniafoto !
Mais si wikipedia me donne en italien quelques informations très utiles je n'arrive pas à savoir si la vue de l' intérieur est prise de la tour de gauche ou de la tour de droite !
Je penche pour la gauche...
La Spira d'ell Albergo Duchi d'Aosta est une édition Luigi Zunca. Je me suis demandé si la prise de vue fut effectuée vers le haut ou vers le bas. Un détail, les rampes et un personnage m'aident à trouver le bon sens : vers le bas !
Il ne s'agit donc pas d'un luminaire au plafond mais d'un bassin sur le sol !
Il s'agit d'après ce que j'ai pu comprendre d'un centre de vacances pour le personnel de la F.I.A.T. construit dans les années trente.
Si vous parlez italien (Claude) vous pouvez lire ça :
http://it.wikipedia.org/wiki/Torre_Marina

pour de vrai, pour de faux



Lorsque j'ai vu pour la première fois les images de Filip Dujardin je me suis fait avoir.
Une jubilation intense et une grande jalousie m'envahirent en même temps, je voulais voir et savoir où se trouvaient ces merveilles.
Alors j'ai ri de ma naïveté et je me suis promis de trouver un jour quelque chose qui pourrait y ressembler. Il doit bien y avoir quelque part au moins la matière première à découvrir, celle qui lui permet de réaliser ainsi quelques rêves presque possibles...
L'image permet tout et je suis certain que devant les gravures de Piranèse ou devant les images de la Tour de Babel certains anciens, tout comme moi ont jubilé de l'existence probable de telles constructions.
Les deux cartes postales que je vous présente ici sont des éditions A+ et se nomment IMAGE/CONSTRUCTION. Elles furent éditées à l'occasion d'une exposition au Centre for Fine Arts, Brussels.
Je les ai achetées au Centre Pompidou n'ayant malheureusement pas vu l'exposition. 
J'aime vraiment ça, je veux dire le jeu et le réel possible.

Et puis j'avais vu un matin au Mans dans la revue Citizen K un article nommé Cosmique Communisme écrit par Frédéric Chaubin avec des photographies prises par lui-même dans les anciennes républiques de l'U.R.S.S.
On y trouve, pour des gens comme moi, des merveilles de brutalisme russe. Et par exemple, en Géorgie le ministère des Autoroutes (sic!) construit en 1974...
Je vous laisse rêver...
Je ne sais pas si Monsieur Chaubin a réalisé un livre mais si c'est le cas qu'il nous l'annonce ! En attendant je garde précieusement ma revue.

samedi 25 avril 2009

Chicago par procuration


Claude est revenu de Chicago bien avant que je ne reçoive sa carte postale.
On peut en conclure que le courrier va moins vite que les passagers.
Cette carte postale nous montre Chicago vu du ciel ou d'un très haut immeuble qu'il faudra identifier grâce à Google Eath.
Ce n'est pas la mer au loin mais le lac. 
De Chicago nous connaissons sur ce blog Marina City.
Ici on n'aperçoit pas malheureusement mes deux tours fétiches mais on voit bien  La Sears Towers Standing 1454 feet tall, is the world's first tallest building, and dominates the Chicago Skyline.
C'est, je crois un vrai architectone de Malévitch mais noir.
Le travail des volumes en gradins décomposés jouant dans un seul volume l'aspect général de la ville (comme un groupe très serré de bâtiments de hauteurs différentes).
Mais à quoi servent les terrasses ainsi inventées ?
Il doit s'agir pourtant d'immenses places dans le ciel.


 
Sur cette autre carte postale, éditée par Dexter press on retrouve notre tour. Prise depuis le lac au niveau de celui-ci on comprend combien la tour semblait alors vraiment surplomber la ville. Elle domine. Je crois qu'aujourd'hui le même point de vue ne donnerait pas cette impression car les immeubles autour ont progressé en hauteur relativisant ainsi la dimension de la Sears. Le petit immeuble coiffé d'un pyramidion semble bien minuscule et on le retrouve sur la droite de la carte de Claude, presque au bord. On remarque aussi le changement dans les antennes.
Si nous regardons bien la carte de Claude, nous percevons au loin la John Hancock Tower. J'aime beaucoup son dessin. Ici trop loin pour être visible.
Claude dans un commentaire qu'il ajoutera, nous donnera sans doute le nom des architectes de ces deux tours grâce à son guide de Chicago.

sans magnésium

Me voici de retour sur mon blog.
Vous m'attendiez. Je sais.
Ma quinzaine parisienne entrecoupée d'un week-end de Pâques normand ne m'a pas permis d'être plus actif du moins du point de vue de la tenue de ce blog. On ajoute une semaine quasi complète au Mans et on a beaucoup de retard.
Ce matin, je me suis décidé à constituer le dossier pour l'inscription au titre des Monuments Historiques du supermarché de Monsieur Claude Parent à Sens.
Faire des scans, des photocopies, réunir les documents et faire des choix de textes, aller chercher les tirages photographiques au Leclerc qui est bien moins beau que Sens...

Tirons un petit bilan de mes promenades parisiennes :
Grâce au guide jaune de Monsieur Eric Lapierre j'ai vu 112 bâtiments ! J'ai utilisé une bonne vingtaine de tickets de métro et deux allers et retours en train Oissel-Rouen. J'ai dû marcher sur environ une centaine de kilomètres à pied. J'ai fait plus de 600 photographies numériques, 150 vues stéréoscopiques.
De toute évidence je dois dire que voir c'est voir des façades. Difficile d'appréhender autrement les constructions. Aujourd'hui les halls sont sécurisés, les caméras sont posées et on ne peut que rarement pénétrer les arrière-cours et encore moins les locaux et les appartements. Seul le hall de l'immeuble Orphée me fut accessible et aussi l'ensemble de Herzog et de Meuron 14 rue des suisses dans le 14ème et cela grâce à un locataire qui me laissa entrer à condition que je ne vende pas la mèche !
Il semble que les habitants soient assaillis de demandes et les dames qui rentraient chez elles furent très acariâtres. Mais ce vieux monsieur fut bien plus conciliant. Cela en vaut la peine car l'ensemble nous présente d'abord une façade dure en métal froid et sombre. La porte passée c'est une cour longue bordée d'un bâtiment à la façade ondoyante couverte de bois qui s'offre à nous. Sur le bord droit deux petits bâtiments d'un autre type (toits double-pentes) en béton singent un peu l'idéal de la maison. Ainsi sur une parcelle restée très ouverte, les architectes construisent trois types de bâtiments se répondant les uns aux autres comme une réduction intime d'une ville.
Je ne vous ferai pas l'affront d'une liste exhaustive de ce que j'ai vu. Cela viendra bien au fur et à mesure de découvertes de cartes postales !
Je veux juste dire que les immeubles de Messieurs Roger Anger, Mario Heyman et Pierre Puccinelli sont superbes, que l'église Saint Eloi de Max Leboucher est magnifique et que le collège Montmorency de Monsieur Pol Abraham est incroyable.
Allez-y voir.
guide d'architecture Paris Pavillon de l'Arsenal 1900-2008
Eric Lapierre
éditions du Pavillon de l'Arsenal 2008

samedi 11 avril 2009

irresistible Janaudjs.com

Je n'aime pas les tags et grafs qui d'ailleurs n'osent plus se nommer graffitis. En son temps, Brassaï avait su nous les photographier au fond des impasses, derrière les portes des toilettes publiques, sur les planches des chantiers.
Aujourd'hui il font des chromes qui sont d'un académisme hilarant d'un manque total d'imagination et d'une autorité insupportable.
Non.
Mais il y a de beaux pochoirs parfois. Parfois. j'ai rencontré ceux de Miss tic que je trouve pathétiques et surtout habilement placés dans des spots culturels certainement à la recherche là d'une légitimité officielle.
Tout le monde n'est pas Ernest Pignon Ernest. Tout le monde n'est pas l'anonyme déposant un masque brutal que la lumière rasante d'un flash de Brassaï seul élèvera au rang de dessin puissant.
Et puis j'ai rencontré ça.

Comment résister à ça ?
Tout est là pour moi. De l'architecture, des types qui la photographient et nous photographient, un format reprenant les proportions d'un polaroid. C'est beau dans les couleurs et dans le dessin, un rien chic.
Je suis allé voir un peu plus ici :
http://janaundjs.com/deutsch/streetartseite.html
Et on retrouve l'image en question.
Tiens et si j'aimais ça ?

l'architecture re-présentée

Voici enfin des cartes postales.
J'aime toujours autant cela. Voir et sur le tourniquet de la maison de la presse, revoir.
Je suis entré sans conviction dans l'une de celles du plateau de la Défense. Sans illusion, me disant que c'est bien fini la carte postale d'architecture. Et puis la surprise. Quelques modèles encore disponibles. Je me dis que je dois bien être le dernier, d'ailleurs j'ai pris ce qui restait, trois ou quatre cartes par modèles, parfois moins. Je crois que le tourniquet restera vide après mon passage.
Alors profitons de ce moment.
Immédiatement je me dis qu'il me faut aller sur place et comparer mais un accident ou je ne sais quoi paralyse la place à grands renforts d'hélicoptères (que j'aimerais partir avec) gendarmes, militaires et policiers. F.a.m.a.s de sortie et pin-pon de rigueur. Que se passe-t-il ? Je passe mon chemin. Je bifurque, tourne autour, traverse. Des caméras partout maintenant. Et puis me voici au pied de la tour Aurore qui semble fermée. Menacée ou menaçante ?


Ce qui m'étonne surtout à la Défense c'est son chantier. Toujours, encore on construit. Parfois on détruit pour construire et je trouve l'exemple de ce petit immeuble de bureau sur lequel un permis de démolir et de construire est posé. Vont-ils garder le soubassement magnifique de béton ?

La carte postale au bout des doigts je tente de replacer l'image sur le paysage un peu comme Julien Donada. Mais c'est difficile de retrouver le point de vue et mon grand angle ne facilite pas, je crois le travail. Mais je constate que la radicalité de cette carte postale Raymon (quel éditeur magnifique !) a disparu. Le puissant Stabile de Calder est plus faible dans notre réel. La Tour Fiat moins iconique, moins Kubrick. La photo de J.N Duchateau est superbe. La passante au coin à droite est passée depuis longtemps. Peut-être est-elle là, encore sur la dalle, fumant une cigarette comme il me semble la majorité des piétons. A croire que la Défense est un immense balcon à fumeurs en costume.
La tour Fiat est aujourd'hui la tour Areva, elle est l'oeuvre de Roger Saubot et François Julien en 1972-1974.


Encore une tentative avec le Calder et avec une autre carte postale Raymon photographiée par J.N. Duchateau. le photographe a habilement glissé les tours générale, Crédit Lyonnais et Atlantique sous les arches de la sculpture. Ciel vide bleu sur place vide grise. Voir la Dalle le dimanche...


Même tentative de rapprochement, même difficulté.
Dernière tentative avec cette perspective éditée également par Raymon. Plus difficile de trouver la bonne distance ; Claude saurait faire ça facilement, mon jugement est altéré par le changement profond à la gauche de l'image. On voit bien la tour Aurore et la tour Gan.
Wikipédia me fait peur et annonce la destruction pour 2010 de la tour Aurore. Horreur !
Après la Rafale de Reims que restera-t-il de l'architecte Gilbert Weil debout ? J'aime beaucoup cette tour encore couverte de ce verre cuivré si typique de son temps, j'aime beaucoup son rythme et l'arrondi de ses angles. Il me faudra donc y retourner, la mitrailler et l'enregistrer pour toujours en un lieu imprenable : ma nostalgie. Un comité de Défense ?
Il me semble bien que j'ai une carte postale de cette tour ?
La tour Gan est due aux architectes Harrisson, Abramovitz et Bisseuil si j'en crois Wikipedia...

le nom des architectes





La ville est pleine du nom des architectes, du moins de ceux qui pensent qu'ils peuvent signer leurs œuvres.
J'ai le nez en l'air et je commence, à Paris à relever systématiquement les signatures laissées sur les constructions par leurs auteurs.
Le 19ème siècle est très complet. Du moins pour ce qui est du bâti luxueux mais les H.B.M aussi portent la marque des architectes. 
Pour le Vingtième c'est un peu plus difficile. Mais ne pas y voir trop vite un manque de fierté mais peut-être une législation qui aurait changé. Rien ne me dit, en effet, que cette habitude ne soit pas une obligation légale.



Et parfois, sur un chantier terminé de peu, on peut même voir la tête des architectes (Karine Chartier et Thomas Corbasson). J'ai eu cette chance sur le très jeune bâtiment encore frais proposé par Monsieur Chaslin lors de sa dernière émission. Des panneaux explicatifs pour le public nous racontent le chantier, ses objectifs et nous montrent les architectes radieux. C'est heureux.
Parfois d'autres architectes aident à trouver le noms d'autres. Ainsi sur la nouvelle passerelle Valmy de Dietmar Feichtinger de la Défense, une passerelle absolument remarquable toute de tensions câblées et de légèreté on nous donne là aussi les objectifs du chantiers, les prouesses techniques (ici je le répète remarquables) et on en profite pour nous dire ce que la passerelle nous offre comme point de vue. Au loin, Nanterre et les constructions qui étaient encore anonymes sur ce blog deviennent des constructions signées de Monsieur Kalisz. Et puis là aussi les architectes, les ingénieurs et les ouvriers au travail. J'aime ça.
Allez voir cette passerelle, elle résume à elle seule mon goût pour la structure, l'impeccable justesse des ingénieurs résumée dans une esthétique fine, délicate de trois petits pilotis et de la puissance de câbles tendus à se rompre. Ca tourne autour de la tour cylindrique, ça s'arqueboute sur le vide, ça offre de la ville c'est génial.
http://www.feichtingerarchitectes.com/
J'ai aussi vu dans la méthode de traits posés sur la vitre un bel exemple de l'exercice que fait réaliser Claude Lothier à ses élèves pour leur faire comprendre "le tableau" en perspective. Quand l'architecture du génie civil rejoint la pédagogie avancée...




jeudi 9 avril 2009

bien joué

Mais je vois que vous avez bien joué...
Je vous donne les réponses par ordre d'apparition :
Monsieur Jean Balladur, qui nous offrit bien loin de là la magnifique Grande Motte. Ici des logements rue de l'Ouest 75014 1968-1970. Il ne faut pas oublier de regarder les grilles et les volumes sculptures dans la cours : des must.
Puis voici Monsieur Zehrfuss et sa Tour Super-Montparnasse (où suis-je allé cherché le guerrier gaulois ?) rue Georges Pitard 75015 1966-1969. Une construction vraiment forte et puissante à la limite autoritaire : euh... j'adore.
L'immeuble à la façade moulée est l'hôtel Fouquet's Barrière par Monsieur Edouard François en 2006. Normalement mon dégoût pour toute tentative de fondre une construction dans un paysage devrait me faire bannir cette construction mais il faut avouer que c'est à la fois parfaitement fort d'un point de vue symbolique, curieux d'un point de vue constructif et irréel et ironique même d'un pont de vue conceptuel. Et surtout est remarquable la qualité des matériaux. Les huisseries de métal découpées dans la façade et raboutées sont remarquables.
Que photographie Sylvain ? Eh bien rien moins que le paquebot de Monsieur Pierre Patout boulevard victor 75015 en 1934.
On passe sous des rails et on trouve le Grand Pavois de Monsieur Fayeton et de Monsieur Herbert (1968) . J'étais tombé dessus un jour et je ne l'avais pas oublié. Je voulais le revoir. C'est jouissif. Il ne faut pas oublier de regarder à son pied il y a de nombreuses choses aussi à regarder : allez-y.
Thomas T qui donne sa langue au chat est comme nous... il ne sait pas ! Impossible de trouver le nom de cet architecte pour cette Tour Orphée absolument magnifique. On est rue Balard. Alors si vous trouvez un cadeau !
Surtout allez le voir et entrez dans le hall. C'est magnifique. C'est une barre blanche en courbe très sculptée et maritime aux balcons filant en façade. D'une blancheur radieuse. La salle des boites aux lettres, les plafonds aux œufs de plâtre, les marbres qui font sièges nous plongent dans une ambiance très seventies. On croit que Jean-Paul Belmondo va sortir de l'ascenseur avec Régine à son bras.
Alors notre guide d'architecture Paris 1900-2008 du Pavillon de l'Arsenal n'est pas parfait. Il a des manques comme celui-ci mais je le traîne depuis 4 jours dans mon sac, je fais des parcours et je n'arrête pas de me réjouir de sa densité, de sa justesse et de l'envie qu'il donne d'aller au pied des bâtiments. Bravo à son auteur Monsieur Eric Lapierre.
J'allais oublier et cela serait vraiment dommage l'immeuble de logements et la bibliothèque de Messieurs Proux et Jallat. Là c'est exactement ce que j'aime. C'est l'héritage de le Corbusier, c'est brutal et sculptural, c'est volumétrique, c'est un brin lyrique avec un béton plissé. C'est rythmé et c'est lisible dans ses fonctions. Je suis passé à côté je ne sais combien de fois en passant sur la dalle de Beaugrenelle que j'aime tant. Sylvain me proposa de passer dessous. Tiens ! pourquoi pas ! C'est un des lieux les plus étranges de Paris... Et en sortant Paf ! cet immeuble dont l'escalier magistral joue avec la cheminée de la chaufferie. Somptueux. C'est de 1968-1970. Et c'est dans le guide. Oui vraiment merci Monsieur Lapierre.

mercredi 8 avril 2009

5400 secondes

C'est le temps que me donne le Centre Pompidou pour écrire un message depuis mon ordinateur.
Je suis parisien pour quelques jours et je visite avec mon gros guide jaune à la main.
Hier 43 bâtiments.
Avant-hier un peu moins avec Sylvain mais quelques merveilles. Je ne peux pas tout vous montrer mais je vous propose quelques images et un petit jeu.
Je balance des images et vous cherchez les architectes. En fait j'ai oublié leurs noms et le guide est resté à la maison !)
Mais je donnerai les solutions !
On commence et là c'est facile, regardez bien ce jeu de courbes et pensez à la mer...

Là, pour cette tour mastodonte qui porte le nom d'un guerrier gaulois, allez vers la fin de l'alphabet...
C'est dans les beaux quartiers et la façade est le moulage d'une façade voisine...
Mais quel bâtiment photographie Sylvain ?... C'est un vrai paquebot... 
Et là, ce n'est vraiment pas loin du précédent...

Celui qui trouve le nom de l'architecte du hall de ce bâtiment aura un cadeau, même toi Sylvain tu peux jouer. Ce fut une incroyable découverte de Sylvain. Je vous dirai où ce trouve ce chef-d'œuvre à visiter plus tard...
Et enfin, une très belle barre sculpturale absolument superbe. Disons que ce quartier est en travaux et que c'est un des endroits que je préfère à Paris. Amusez vous bien... Et surtout promenez vous !