mardi 3 août 2010

par l'horizon et les nuages, New York

Imaginons qu'un maire de New York extrêmement conservateur décide pour maintenir une certaine cohérence urbaine que dorénavant, toute nouvelle construction devra être la copie d'une construction déjà existante.
Imaginons que, ainsi, les architectes et surtout les promoteurs décident de prendre comme modèle le plus célèbre des gratte-ciel de la ville : l'Empire State Building.
Nous pourrions alors comme skyline de la Big Apple avoir ce genre de chose :


Collées à l'ancienne par des rubans adhésifs sans utilisation de Photoshop que je maîtrise trop mal voici un paysage de cartes postales réunies par le hasard de leurs horizons et de leurs nuages étrangement compatibles.



Je suis assez content de moi !
Il faut remercier les imprimeurs de cartes postales new-yorkaises pour l'excellent maintien de leur bleu du ciel et leur goût pour les nuages.
De gauche à droite nous avons :
une édition Nester's Map and Guilde Corp expédiée en 1973. L'Empire State Building est encore nommé le plus haut immeuble du monde avec ses 1472 feet.
une édition Manhattan Post Card and Co expédiée en 1966. On a un peu plus d'informations comme le nombre de fenêtres : 6500 ! nettoyées deux fois par mois, le nombre d'ascenseur : 74, le nombre d'utilisations quotidiennes : 50.000 ! La hauteur est constante...
Puis une édition Dexter Press pour Manhattan and Co. Expédiée en 1979, l'Empire State n'est plus appelé le plus haut du monde.
Un petit trait indiqué par Laurence l'expéditrice montre l'étage de l'observation.
Oui c'est haut, haut si haut, j'ai vu New York U.S.A, j'ai vu New York U.S.A, haut c'est haut, j'ai jamais rien, j'ai jamais rien vu d'haut si haut, oh c'est haut....