dimanche 1 janvier 2012

un modèle du genre

Pour commencer l'année, je vous propose une sorte de modèle du genre.
Une carte postale qui définirait à elle seule la typologie possible pour ce blog.
Il faut :
1 que l'on se demande ce que le photographe de cette carte postale a pu viser...
2 que l'on s'interroge sur la nécessité d'une telle image.
3 que l'on s'interroge sur la nécessité d'une telle architecture.
4 que l'on puisse dans le même moment évoquer Martin Parr, les Becher, la nouvelle objectivité, Nicolas Moulin.
5 que l'on découvre que l'on aime ce morceau de ville, sa fixité, sa modernité et son vide inquiétant.
6 que l'on découvre également que le ou les architectes de ce bâtiment pourraient bien nous apprendre quelque chose de ce goût immodéré des espaces vides comme des décors de films ou de science-fiction abandonnés.
7 que l'on puisse reconnaître aux photographes de cartes postales de cette époque le mérite d'avoir arpenté, aimé, reconnu les valeurs urbaines de tels lieux.
8 que l'on ait l'envie irrépressible d'aller voir si ce point de vue existe toujours et jubiler d'apprendre encore et encore à aimer la ville, les architectes et leurs monstres parfois qui produisent sur nous des images, des images, et encore des images.
Alors comme souhait pour cette nouvelle année, je voudrais bien avoir des nouvelles de Monsieur Ralf Walter, Monsieur J. E. Pinet, de toute personne ayant travaillé pour les éditions de cartes postales Raymon, Lyna ou Chantal.
Qu'ils nous racontent tous l'aventure surprenante et joyeuse d'avoir établi l'air de rien, l'air de tout le plus incroyable fonds documentaire de cette France urbaine.




Paris, la Défense, "les Miroirs"
Abeille-cartes éditeurs
Photographie de Monsieur J.E. Pinet