dimanche 6 mai 2012

Charlety business


Ce que ne savent pas les éditeurs de cartes postales (du moins ce dont ils se moquent) c'est bien que l'objet visé par leurs éditions et leurs cartes postales peut permettre d'en voir d'autres souvent plus importants pour nous.
Dans l'image, dans le cadre, mais non en son centre, un détail nous fait sursauter et fait du rendez-vous avec l'image bien plus une rencontre fortuite et amicale comme de tomber sur un ami vu depuis longtemps au coin d'une rue inconnue.
Voici :
















Cette carte postale qui ne donne pas de nom d'éditeur mais seulement le nom de son photographe, Stéphane Renauld, veut nous montrer le Stade Charlety à Paris. N'ayant pour ma part aucune fascination pour le football, mais alors vraiment aucune, je pourrais bien me satisfaire de ce beau stade comme architecture. Il le mérite assez. Mais voyez-vous, ce n'est pas lui que je regarde. Je ne regarde pas plus le cimetière et l'étrangeté de l'urbanisme sur cette image découpée en trois zones : cimetière, stade, îlot d'immeubles...
Non, mon goût me porte dans le fouillis de la ville au fond de l'image. Je regarde ça...
















Je retrouve bien là la Fondation Avicenne, Maison de l'Iran de Monsieur Claude Parent son architecte.
Et j'avoue que la cité universitaire dans son ensemble devrait bien me satisfaire mais, que voulez-vous, je vise surtout ce bâtiment pour des raisons que vous connaissez bien.
Je vous laisse le plaisir de trouver à quel pays appartiennent ces Maisons. Pour vous aider, vous pouvez aller sur ce beau site.